Elle peut surgir, à tout instant, de nulle part
Cette faiblesse de l’esprit empreinte de terreur
Sentiment de frisson caché dans le noir
Héritage du temps d’avant, issue d’anciennes frayeurs.

Une sueur froide glisse un soir de clair de lune
Attitude effrayée par des peurs communes
Entraves obscures qui lient la communauté
Chaines invisibles qu’il faut briser et jeter.

L’œil qui brille de ce sentiment de l’envie
La langue verse le poison de la calomnie
Et il attise convoitise et jalousie
A sa guise se déguise en hypocrisie

Manigances occultes qui cassent le beau labeur
Avenir prometteur brisé dans le malheur
Un destin de lumière, à jamais éteint
Un chagrin de misère, désormais pour rien ;

Il sort d’un mauvais génie, maîtrise en sorcellerie
Présent parmi nos tribus, familles et clans
il avance en silence, sans faire de bruit
Tel un léger bruissement, c’est lui, le boucan…

« Mox » Jean-Michel GOWET
de Lifou, vit à Nouméa